whitens, I’ll leave. You see I know
you’re waiting. I’ll go through the hills
I’ll go by the trees. I won’t live so far
any more. I’ll walk, my eyes trained
on thoughts, see no thing beyond them
hear no noise, alone unknown hunched
hands crossed sad, and day will be night.
I will not look at the gold of night-fall
or the far off boats, and when I get there
I will put on you, a bunch of green holly
and heather
JEAN MAKES HER ENTRY
Jean talks; she says more than she knows.
Out to the scolding sea, to the ringing woods, to clouds
flowers nests, to the firmament, to all of nature
she sends her soft babbling, a whole speech, deep
perhaps, which she ends by a smile, in which floats a
soul, or trembles a dream : indistinct vague
obscure confused scrambled murmuringsGod, the good
old grandfather, listens amazed.
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
JEANNE FAIT SON ENTRÉE
Jeanne parle; elle dit des choses qu’elle ignore;
Elle envoie à la mer qui gronde, au bois sonore,
À la nuée, aux fleurs, aux nids, au firmament,
À l’immense nature un doux gazouillement,
Tout un discours, profond peut-être, qu’elle achève
Par un sourire où flotte une âme, ou tremble un rêve,
Murmure indistinct, vague, obscur, confus, brouillé,
Dieu, le bon vieux grand-père, écoute émerveillé.